5 comportements à abandonner pour vieillir heureux

Le bonheur n’a pas d’âge.

Pourtant, avec les années qui passent, nos priorités évoluent et notre vision du bonheur change.

Si certains principes universels restent valables, d’autres habitudes méritent d’être remises en question pour s’épanouir pleinement au fil du temps.

Voici 5 comportements dont il vaut mieux se défaire pour cultiver son bien-être en vieillissant.

Ne plus s’accrocher aux rancœurs

Ruminer indéfiniment les blessures du passé ne fait qu’entretenir l’amertume. Si vous ressassez encore cette trahison amoureuse d’il y a 20 ans, elle continue de vous faire souffrir aujourd’hui. La vie apporte son lot d’épreuves, et plus on avance en âge, plus on en traverse. Mais c’est notre façon d’y faire face qui détermine si ces expériences nous rongent ou nous enrichissent.

Accepter qu’on ne peut changer le passé permet de ne plus en être prisonnier. On peut alors transformer ces moments difficiles en opportunités d’apprentissage qui nous font grandir. Même dans les situations les plus douloureuses, il est possible de trouver la paix et le pardon. Tout commence par le choix de le faire, pour son propre bien-être.

Cesser de comparer son corps à celui de sa jeunesse

En pleine jeunesse, on imagine difficilement comment notre corps va naturellement changer avec l’âge. Quand cela arrive inévitablement, il y a souvent un décalage avec la façon dont on se sent intérieurement. Comme me l’a dit un jour ma mère quand j’étais enfant : « Pour toi j’ai l’air plus âgée, mais à l’intérieur je me sens toujours comme à 21 ans ».

Vieillir apporte son lot de joies et de sagesse. Mais ne nous voilons pas la face : il faut apprendre à lâcher prise sur notre désir de rester éternellement jeune physiquement si l’on veut rester heureux. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas être en bonne santé et en forme à tout âge. Il est important de prendre soin de son corps, c’est même essentiel pour bien vieillir.

Mais les rides et quelques douleurs supplémentaires sont inévitables. Si on arrive à se regarder dans le miroir et à accepter tous les changements de notre corps, on s’épargnera bien des souffrances qui entravent notre bonheur. La société nous met la pression pour faire marche arrière, mais on gagnerait tous à suivre l’exemple de l’actrice Susan Sarandon qui a déclaré :

« J’ai hâte d’être plus âgée, quand l’apparence deviendra de moins en moins un problème et que ce que l’on est sera l’essentiel. »

Éviter de s’enfermer dans sa zone de confort

On ne devrait jamais cesser de rechercher les aventures que la vie peut offrir, quel que soit notre âge. Le monde regorge d’exemples de personnes dont les plus grandes réussites sont arrivées tardivement :

  • L’acteur Samuel L. Jackson n’a connu son premier grand rôle qu’à 43 ans
  • La célèbre cuisinière Julia Child a publié son premier livre de recettes à 50 ans
  • L’artiste Anna Mary Robertson Moses a débuté sa prolifique carrière de peintre à 78 ans

La vie ne s’arrête pas à un certain âge, mais on peut être tenté d’agir comme si c’était le cas. On passe souvent nos jeunes années à construire un confort pour plus tard. Aussi judicieux que cela puisse être, ce n’est pas une raison pour arrêter d’avoir des ambitions. Car lorsqu’on le fait, la vie peut perdre beaucoup de sa joie et de son élan.

Je l’ai constaté avec mes propres parents. Ils ont pris leur retraite il y a 15 ans et ont à peine quitté la maison depuis. On ne devrait jamais cesser d’apprendre et d’embrasser la nouveauté. Se sentir progresser est la clé de l’épanouissement.

Cela ne signifie pas qu’il faut créer une liste de choses folles à faire avant de mourir et soudainement partir en trek dans les Andes. Bien que cela me semble personnellement très excitant. Cela peut être beaucoup plus modeste. L’important est de se demander constamment où il y a de la place pour s’améliorer dans sa vie, et comment surmonter ses peurs pour y parvenir.

Ne plus négliger ses relations importantes

La présence de relations significatives s’est avérée vitale pour notre bonheur. Certes, cela vaut pour tous les âges. Mais c’est particulièrement vrai en vieillissant. En fait, une étude de Harvard menée sur 80 ans a révélé que c’est le secret numéro un pour vivre plus longtemps et plus heureux.

Comme le souligne Forbes, de bonnes relations nous gardent en meilleure santé et plus heureux, et sont cruciales en vieillissant :

« Avoir des relations de soutien et d’attention est un tampon contre les stress de la vie et protège la santé globale. Les personnes ayant des connexions sociales plus solides présentaient des taux plus faibles de diabète, d’arthrite, de déclin cognitif et d’autres affections chroniques. Les chercheurs émettent l’hypothèse que les relations étroites agissent comme des ‘régulateurs de stress’ – elles aident nos corps à se calmer et à retrouver l’équilibre après avoir été stimulés par des événements difficiles. »

La solitude peut être un problème trop courant pour les personnes âgées. Lorsque l’agitation de notre jeunesse commence à se calmer, nous pouvons réaliser que nous avons négligé ceux que nous aimons le plus. Nos connexions sociales demandent du temps et de l’énergie. Elles nécessitent un investissement. Elles ne se produisent pas toutes seules, nous devons les faire se produire et être proactifs pour les entretenir.

Arrêter de se voiler la face

On dit que l’ignorance est un bonheur, mais c’est faux. Elle ne fait que vous maintenir dans l’obscurité. Nous avons établi que la vie est susceptible de nous réserver quelques surprises en cours de route. Plus tôt nous trouverons des moyens sains de faire face aux choses, mieux nous nous en sortirons.

Si vous choisissez de fermer les yeux sur vos problèmes et vos défauts, ils ne disparaîtront pas. Vous risquez plutôt de développer inconsciemment des mécanismes de défense malsains qui vous nuisent (ainsi qu’aux autres).

Cela peut sembler facultatif, mais cultiver des stratégies d’adaptation pour vous soutenir tout au long de la vie est essentiel. Cela signifie ne jamais cesser de travailler sur votre conscience de soi et de cultiver une plus grande intelligence émotionnelle. Il s’agit de repérer les pièges comme le discours intérieur négatif, la rumination et les comportements d’évitement.

Le bonheur demande un travail conscient, et on ne le trouve pas en se cachant la tête dans le sable.

Vos meilleures années sont toujours devant vous

On ne sait jamais ce qui nous attend au tournant. Mais cela signifie que nos années les plus heureuses sont peut-être encore à venir. En disant adieu à ces comportements, vous pouvez ouvrir la voie à une vie plus épanouissante en vieillissant.

Le bonheur est un voyage qui dure toute la vie, et il n’est jamais trop tard pour commencer à apporter des changements positifs. Rappelez-vous que chaque jour est une nouvelle opportunité de grandir, d’apprendre et de s’épanouir, quel que soit votre âge.

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