Les années 90 ont marqué l’histoire du cinéma avec des films devenus cultes. Mais connaissez-vous vraiment tous leurs secrets ?
Voici 10 anecdotes fascinantes qui vous feront redécouvrir ces classiques sous un nouveau jour.
1. Le Roi Lion : un scénario bien différent à l’origine
Le Roi Lion reste l’un des films d’animation les plus aimés des années 90. Pourtant, le scénario initial était très différent de la version que nous connaissons tous.
Dans les premiers scripts, Rafiki n’était pas un mandrill mais un guépard. Ce changement radical de personnage aurait complètement modifié la dynamique du film. Imaginez un instant Simba recevant les conseils d’un félin prédateur plutôt que d’un sage primate !
Mais ce n’est pas tout. Scar, le grand méchant du film, n’était pas initialement le frère de Mufasa. Il était conçu comme un lion solitaire, banni du royaume, qui convoitait le trône. Ce changement de lien familial a ajouté une dimension tragique à l’histoire, renforçant le thème de la trahison familiale.
Ces modifications scénaristiques montrent à quel point le processus créatif peut évoluer. Le Roi Lion que nous connaissons aujourd’hui est le résultat de nombreuses réécritures et ajustements, prouvant que parfois, les meilleures idées surgissent au fil du développement d’un projet.
2. Les Visiteurs : de l’ennui scolaire à un succès cinématographique
Qui aurait cru qu’un moment d’ennui en classe de mathématiques donnerait naissance à l’un des plus grands succès du cinéma français ?
Jean-Marie Poiré, le réalisateur des Visiteurs, a eu l’idée du film en retrouvant un vieux brouillon écrit à l’âge de 17 ans. Ce texte, griffonné pendant un cours de maths, racontait l’histoire d’un seigneur et de son valet voyageant dans le temps. Cette anecdote rappelle que l’inspiration peut surgir dans les moments les plus inattendus !
Cependant, le tournage n’a pas été une partie de plaisir pour tout le monde. Valérie Lemercier, qui incarne Béatrice de Montmirail, garde un souvenir mitigé de cette expérience. Bien que le film ait été un immense succès, l’actrice a trouvé le tournage particulièrement éprouvant. Cela nous rappelle que derrière les rires du public se cachent parfois des moments difficiles pour les acteurs.
3. Maman, j’ai raté l’avion : le casting qui aurait pu être
Difficile d’imaginer « Maman, j’ai raté l’avion » sans Joe Pesci dans le rôle du cambrioleur Harry. Pourtant, ce rôle aurait pu être tenu par un tout autre acteur de renom.
Robert De Niro était initialement pressenti pour incarner Harry. L’acteur oscarisé a cependant décliné l’offre, laissant ainsi la place à Joe Pesci. On peut se demander à quoi aurait ressemblé le film avec De Niro face au jeune Macaulay Culkin. Aurait-il apporté la même dose d’humour que Pesci ?
Ce choix de casting nous rappelle que les films que nous aimons sont souvent le résultat de nombreuses décisions et parfois même de hasards. Le refus de De Niro a permis à Pesci de créer un personnage mémorable, contribuant largement au succès du film.
4. Jumanji : trop effrayant pour les enfants de Robin Williams
Robin Williams était connu pour ses rôles dans des films familiaux adorés. Pourtant, l’acteur avait une opinion surprenante sur l’un de ses films les plus populaires.
Robin Williams interdisait à ses propres enfants de regarder Jumanji. L’acteur estimait que le film était trop effrayant pour eux. Cette anecdote peut sembler paradoxale, sachant que Jumanji est généralement considéré comme un film pour enfants.
Cette décision de Williams nous rappelle que la perception d’un film peut grandement varier entre les adultes et les enfants. Ce qui peut sembler amusant ou excitant pour un adulte peut être source de peur pour un jeune enfant. Cela soulève des questions intéressantes sur la façon dont les acteurs perçoivent leurs propres films et sur la frontière parfois floue entre divertissement familial et contenu potentiellement angoissant.
5. Les Trois Frères : des changements de dernière minute
Les Trois Frères, comédie culte des Inconnus, aurait pu être très différente de ce que nous connaissons. Deux éléments clés du film ont failli ne jamais voir le jour.
Tout d’abord, la réplique emblématique « cent patates » a bien failli être supprimée. Difficile d’imaginer le film sans cette phrase devenue culte ! Cette anecdote nous rappelle à quel point certains détails, qui peuvent sembler anodins lors de l’écriture, finissent par marquer durablement les spectateurs.
De plus, les personnages principaux devaient initialement appartenir à un milieu social élevé. Les scénaristes ont finalement opté pour des personnages plus modestes, ce qui a grandement influencé l’humour et le ton du film. Ce changement a probablement contribué à rendre les personnages plus attachants et plus proches du public.
Ces modifications de dernière minute montrent à quel point le processus créatif est en constante évolution, même jusqu’aux dernières étapes de la production.
6. Titanic : l’improvisation qui a marqué l’histoire
Titanic est rempli de scènes mémorables, mais l’une d’entre elles n’était pas prévue dans le script original.
Kate Winslet a improvisé la scène où Rose crache au visage de Cal. Dans le script initial, Rose devait piquer Cal avec une épingle à nourrice. L’actrice a pris l’initiative de ce changement, créant ainsi un moment fort du film qui illustre parfaitement la rébellion de son personnage.
Cette anecdote met en lumière l’importance de la spontanéité et de la liberté accordée aux acteurs sur le plateau. L’improvisation de Winslet a ajouté une intensité et une authenticité à la scène que le script original n’avait peut-être pas anticipées.
C’est un bel exemple de la façon dont la collaboration entre acteurs et réalisateurs peut enrichir un film, même lorsqu’il s’agit d’une superproduction à gros budget comme Titanic.
7. Edward aux mains d’argent : le rôle qui aurait pu aller à Michael Jackson
Edward aux mains d’argent est l’un des films les plus emblématiques de Tim Burton, avec Johnny Depp dans le rôle-titre. Mais saviez-vous qu’une autre icône pop aurait pu incarner ce personnage atypique ?
Michael Jackson était très intéressé par le rôle d’Edward. Le roi de la pop, connu pour son excentricité et son côté fantaisiste, aurait sans doute apporté une touche unique au personnage. Cependant, Tim Burton a finalement choisi Johnny Depp pour le rôle.
Cette décision de casting a marqué le début d’une longue collaboration entre Burton et Depp. On peut se demander à quoi aurait ressemblé le film avec Michael Jackson dans le rôle principal. Aurait-il eu le même impact culturel ? La performance de Jackson aurait-elle été aussi mémorable que celle de Depp ?
Cette anecdote nous rappelle que les choix de casting peuvent radicalement changer la nature d’un film, et que les réalisateurs doivent parfois faire des choix difficiles entre des talents exceptionnels.
8. Scream : le choix audacieux de Drew Barrymore
Scream a révolutionné le genre du slasher dans les années 90, en partie grâce à ses choix de casting audacieux. L’un des plus surprenants concerne Drew Barrymore.
Drew Barrymore a refusé le rôle principal de Sidney Prescott pour jouer Casey, le personnage tué dans la scène d’ouverture. L’actrice voulait surprendre le public en étant éliminée dès le début du film. Ce choix était particulièrement audacieux à l’époque, car Barrymore était l’une des actrices les plus connues du casting.
Cette décision a contribué à créer l’un des moments les plus choquants et mémorables du cinéma d’horreur des années 90. En tuant une star majeure dès le début, Scream a établi que personne n’était en sécurité, augmentant ainsi la tension pour le reste du film.
Le choix de Barrymore illustre comment un acteur peut influencer un film au-delà de sa simple performance, en contribuant à sa structure narrative et à son impact émotionnel sur le public.
9. Jurassic Park : des cris de dinosaures pas si préhistoriques
Les dinosaures de Jurassic Park ont marqué toute une génération par leur réalisme. Mais savez-vous d’où viennent réellement leurs cris emblématiques ?
Les cris des dinosaures dans Jurassic Park proviennent en réalité de sons d’animaux contemporains en période de reproduction. Par exemple, les cris des Vélociraptors sont en fait des enregistrements de tortues en plein acte ! Quant au rugissement terrifiant du T-Rex, il a été créé en mélangeant plusieurs sons, dont celui d’un bébé éléphant.
Cette astuce sonore démontre l’ingéniosité des équipes de production pour créer des sons crédibles pour des créatures disparues depuis des millions d’années. Elle souligne l’importance du sound design dans la création d’une atmosphère immersive au cinéma.
Cette révélation ajoute une touche d’humour à l’expérience du film : la prochaine fois que vous le regarderez, essayez d’imaginer des tortues en pleine action lorsque les Raptors attaquent !
10. Forrest Gump : un tournage éprouvant pour Tom Hanks
Forrest Gump est considéré comme l’un des meilleurs films de Tom Hanks, lui ayant valu un Oscar. Pourtant, le tournage a été particulièrement difficile pour l’acteur.
Tom Hanks a trouvé le tournage de Forrest Gump extrêmement éprouvant, notamment les scènes de course à travers les États-Unis. Ces séquences, qui ne représentent que quelques minutes à l’écran, ont nécessité des semaines de tournage intensif.
De plus, les scènes sur le banc, qui structurent tout le film, ont été tournées en seulement un jour et demi. Cela représente une performance d’acteur remarquable, considérant la quantité de texte et l’importance émotionnelle de ces scènes.
Ces révélations nous rappellent que derrière la magie du cinéma se cachent souvent des heures de travail acharné et d’efforts physiques intenses. Elles soulignent le professionnalisme et le dévouement de Tom Hanks, capable de livrer une performance mémorable malgré des conditions de tournage difficiles.
Le cinéma des années 90 : un trésor d’anecdotes fascinantes
Ces dix anecdotes ne sont qu’un aperçu des nombreux secrets que cachent les films cultes des années 90. Elles nous rappellent que le cinéma est un art collaboratif, où les décisions de casting, les improvisations des acteurs et les choix techniques peuvent radicalement influencer le résultat final.
De l’origine inattendue des Visiteurs aux cris surprenants des dinosaures de Jurassic Park, en passant par les choix audacieux de Drew Barrymore pour Scream, ces histoires ajoutent une nouvelle dimension à notre appréciation de ces classiques.
La prochaine fois que vous reverrez l’un de ces films, gardez ces anecdotes à l’esprit. Elles vous permettront peut-être de les redécouvrir sous un nouveau jour, près de 30 ans après leur sortie initiale. Et qui sait, peut-être que dans 30 ans, nous découvrirons encore de nouveaux secrets sur ces chefs-d’œuvre du septième art !
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- 1. Le Roi Lion : un scénario bien différent à l’origine
- 2. Les Visiteurs : de l’ennui scolaire à un succès cinématographique
- 3. Maman, j’ai raté l’avion : le casting qui aurait pu être
- 4. Jumanji : trop effrayant pour les enfants de Robin Williams
- 5. Les Trois Frères : des changements de dernière minute
- 6. Titanic : l’improvisation qui a marqué l’histoire
- 7. Edward aux mains d’argent : le rôle qui aurait pu aller à Michael Jackson
- 8. Scream : le choix audacieux de Drew Barrymore
- 9. Jurassic Park : des cris de dinosaures pas si préhistoriques
- 10. Forrest Gump : un tournage éprouvant pour Tom Hanks
- Le cinéma des années 90 : un trésor d’anecdotes fascinantes